Projet

Général

Profil

III Etude détaillée de la solution proposée » Historique » Version 5

Anonyme, 30/01/2018 12:58

1 1 Anonyme
h1. III Etude détaillée de la solution proposée
2
3 5 Anonyme
Comme expliqué dans la partie précédente, la solution pour générer la haute tension consiste à mettre en place plusieurs condensateurs en parallèle chargée en parallèle, puis mise en série. 
4 1 Anonyme
5 5 Anonyme
Le système doit également contrôler la charge et la décharge, mais aussi de mesurer la tension à la sortie et la résistance de la fiole. 
6 1 Anonyme
7 5 Anonyme
Dans cette partie, nous allons décrire en détail la solution proposée au client, nous commencerons par définir les différentes parties du projet sous forme d’un WBS. Nous présenterons ensuite les différents éléments de la carte de puissance conçue ainsi que les résultats des tests effectuées. Nous expliquerons également les fonctions du microcontrôleur qui permettent de contrôler le système et finalement, nous ferons une estimation des ressources et du temps restants pour que le projet soit finalisé. 
8
9
3.1 WBS du projet : 
10
11
Le projet a été décomposé en trois grandes parties : 
12
13
      -	La partie puissance : cette partie concerne l’étude et la réalisation de la carte d’alimentation qui permettra de convertir la tension du secteur en des tensions continues qui permettront d’alimenter la carte des condensateurs et la carte de commande.
14
      -	La partie Condensateurs : cette partie concerne l’étude des différentes solutions possibles en fonction de leurs conformités avec le cahier des charges. La solution choisie doit être étudiée théoriquement et simulée afin de valider son fonctionnement. Ensuite, la solution sera testée à petite échelle, c’est-à-dire en réalisant un prototype qui nous permet de valider l’étude théorique et les résultats de simulation. Et finalement, on réalise et on teste le système à grande échelle.
15
      -	La partie commande : concerne l’étude et la réalisation des fonctions du microcontrôleur.
16
Le schéma du WBS suivant résume les différentes fonctions que contient chaque partie du projet :
17
18 1 Anonyme
 
19
20
h2. Synoptique
21
22
Le schéma synoptique suivant permet de situer la fonction de la génération de la haute tension, 
23
par rapport aux autres fonctions du système. Il montre également le lien entre chacune de ces 
24
fonctions :
25
26
!image9.png!
27
28
h2. Etude théorique de la méthode FlyBack
29
30
Dans ce qui suit, nous allons nous intéresser au stockage de l’énergie électrique dans le 
31
condensateur. L’objectif est d’étudier théoriquement le montage afin de voir quels sont les 
32
paramètres sur lesquels on peut jouer pour élever la tension de sortie.
33
 
34
Le montage qui sera étudié est celui de la figure 7(cf page 15 du rapport).
35
 
36
Le signal carré dans le montage permet de commander le transistor de commutation. 
37
38
Le signal possède une période T et un rapport cyclique α.  
39
40
Pendant la phase : t ϵ [0, αT] le transistor est passant, tandis que pendant la phase [αT, T] le 
41
transistor est bloqué. Les deux phases sont périodiquement alternées.
42
 
43
Nous allons étudier respectivement les deux phases afin de décrire les phénomènes électriques et 
44
magnétiques ayant lieu.
45
  
46
+Phase n° 1 : t ϵ [0, αT] :+ 
47
 
48
Durant cette phase, le transistor est passant.  
49
50
La partie primaire du circuit est équivalente au schéma suivant :
51
52
!image10.png!
53
54
On a alors, en négligeant l’effet de la résistance de la bobine, l’équation suivante :  
55
56
!formule1.png!
57
58
Ou encore :  
59
60
!formule2.png!
61
 
62
Avec : 
63
 
64
E : La tension d’entrée 
65
 
66
L1 : l’inductance primaire du transformateur 
67
68
t : Le temps  
69
70
Le courant au primaire a donc la forme suivante :  
71
72
!image11.png!
73
74
+Phase n°2 : t ϵ [αT, T] :+
75
  
76
Durant cette phase, le transistor de commutation est bloqué. La démagnétisation au niveau 
77
du transformateur est caractérisée par la continuité du flux magnétique à l’instant αt que l’on peut 
78
exprimer par la relation suivante : 
79
 
80
ƦΦ = n1.i1(αT) = n2.i2(αT)
81
82
Avec : 
83
 
84
Ʀ : La reluctance 
85
 
86
Φ : Le flux magnétique
87
 
88
n1 : Le nombre de spires au niveau du primaire
89
 
90
n2 : Le nombre de spire au niveau du secondaire
91
 
92
i1(αT) : le courant au primaire à l’instant αT 
93
94
i2(αT) : le courant au secondaire à l’instant αT 
95
96
On a donc :  
97
98
!formule3.png!
99
	 
100
Ou encore :  
101
102
!formule4.png!
103
 
104
Durant la deuxième phase, le circuit dans la partie secondaire est équivalent à :  
105
 
106
!image12.png!
107
108
On a donc :  
109
110
!formule5.png!
111
 
112
Sachant que !formule6.png!
113
 
114
On retrouve l’équation suivante :  
115
116
!formule7.png!
117
118
En résolvant cette équation, et en prenant comme conditions initiales :  
119
120
Uc(αT) = 0 
121
122
!formule8.png!
123
124
On retrouve alors :
125
126
!formule9.png!
127
128
Entre [αT,T] , la tension aux bornes du condensateur croit sinusoïdalement.  
129
Pour les autres phases : [(α+1)T, 2T], [(α+2)T,3T], [(α+3)T, 3T], …  la tension aux bornes du 
130
condensateur augmentera de la même manière mais en conservant la valeur précédente. Il y aura 
131
donc à chaque phase une valeur constante à prendre en considération dans le calcul. 
132
133
La variation de la tension aux bornes du condensateur aura théoriquement cette forme :
134
135
!image13.png!
136
137
Il est à noter que le calcul fait précédemment n’a pas pris en considération les faibles 
138
résistances que contiennent les bobines du primaire et du secondaire. Les résultats seront 
139
légèrement différents si on les prend en considération. En effet, la solution de l’équation 
140
différentielle entre les instants T et αT sera une fonction exponentielle ; mais cela n’aura pas 
141
d’impact sur les valeurs de tension atteintes. Nous obtiendrons à peu près la même figure.
142
 
143
Cette étude théorique nous a permis de déterminer les paramètres sur lesquels il faut jouer 
144
pour élever ou diminuer la tension. En effet, il est clair que d’après l’équation obtenue, la tension 
145
aux bornes du condensateur dépend directement du rapport cyclique. En jouant sur ce paramètre, 
146
nous pourrons régler la tension que nous souhaitons appliquer aux bornes du milieu cellulaire.   
147
 
148
h2. Résultat de la simulation
149 2 Anonyme
150
Afin de vérifier les résultats de l’étude théorique, nous avons simulé le circuit FlyBack sur l’outil 
151
de simulation PSIM.   
152
153
Cette étape, qui précède la réalisation du circuit, permet d’analyser les variations de courants et de 
154
tensions et de voir l’effet des modifications faites sur les différentes variables du circuit. 
155
156
Les résultats obtenus valident globalement l’étude théorique. Il est à noter que l’étude théorique n’a 
157
pas pris en considération les résistances qui s’ajoutent aux inductances dans le circuit. Cela n’a pas 
158
une grande influence sur les résultats. 
159
 
160
!image14.png!
161
162
Résultats obtenus :
163
164
!image15.png!
165
166
!image16.png!
167
168
Nous remarquons que le montage Flyback permet d’élever la tension aux bornes du 
169
condensateur à 1500 V, tout en évitant des pics de courants importants au niveau du primaire et du 
170
secondaire. 
171 3 Anonyme
172
h2. Test à petite échelle
173
174
La réalisation du circuit FlyBack à une échelle réduite est une étape fondamentale pour la 
175
réalisation du système. 
176
177
Ceci consiste à réaliser le circuit électronique FlyBack, mais avec des composants qui ne 
178
correspondent pas aux dimensions réelles.  
179
180
!image17.png!
181
182
Le circuit est composé de :  
183
184
* Une source de tension continue de 10 V 
185
186
* Un transistor MOSFET 
187
188
* Un transformateur de rapport égal à 1 
189
190
* Un condensateur de capacité de l’orde de la centaine de µFarad 
191
192
* Une résistance de sortie  
193
194
Ce test nous a permis de valider globalement le fonctionnement de notre système. Nous 
195
avons réussi à régler la tension de sortie en multipliant la tension d’entrée par quatre, et ce, en 
196
jouant uniquement sur le rapport cyclique, ce qui valide les résultats de notre étude théorique.
197
 
198
La réalisation à une échelle réelle nécessite le choix de la capacité et le dimensionnement 
199
des autres composants. Cela a été l’objet de la revue d’appel d’offre durant laquelle nous avons 
200
proposé à notre client les différentes solutions possibles en relation avec le choix de la capacité à 
201
charger. 
202
203
La prochaine étape sera donc le dimensionnement des composants et la réalisation du circuit 
204
FlyBack à échelle réelle. 
205
206
h2. Estimation des coûts
207
208
Le coût du produit final dépend du coût du matériel électronique utilisé. Il est étroitement lié 
209
aux coûts des condensateurs capables de supporter la haute tension car ce sont les composants 
210
électroniques ayant le coût le plus élevé. Le coût du reste des composants est estimé à 200 euros. 
211
212
Nous proposons alors à notre client trois solutions qui diffèrent en termes de nombre de 
213
condensateurs utilisés. 
214
 
215
*Première solution : Avoir trois condensateurs de valeurs 10,25 et 50 uF :* 
216
217
C’est la solution qui répond au mieux aux exigences du client, mais qui est également celle 
218
qui a le coût le plus élevé. 
219
220
Le coût d’un seul condensateur varie entre 300 et 400 euros. Le coût total du produit pourra 
221
s’élever alors à 1400 euros.
222
 
223
*Deuxième solution : Mettre plusieurs capacités de 1 uF en parallèle :*
224
 
225
L’objectif est de diminuer le coût. En effet, le prix d’un condensateur de 1 uF est de 15 à 20 
226
euros, cela fait un coût total variant entre 950 et 1200 euros. En mettant 50 condensateurs en 
227
parallèle, nous pourrons alors avoir les valeurs des capacités souhaitées.
228
 
229
Cette solution présente désormais un inconvénient : Il y aura plus d’encombrements dans le circuit 
230
électronique. 
231
232
*Troisième solution : N’utiliser qu’une seule valeur de capacité :* 
233
 
234
Dans cette solution, l’utilisateur n’aura pas le choix entre 3 valeurs de capacités mais qu’une 
235
seule. Le coût de cette solution varie entre 500 et 600 euros.
236
 
237
En optant pour cette solution, on réussit à diminuer largement le coût. Néanmoins, on ne peut 
238
effectuer qu’un seul protocole de test.  
239
240
Le tableau suivant récapitule les avantages et les inconvénients de chacune des trois solutions : 
241
242
!image18.png!
243 4 Anonyme
244
_Aller à la [[Conclusion]]_