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III Etude détaillée de la solution proposée » Historique » Version 8

Anonyme, 30/01/2018 13:09

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h1. III Etude détaillée de la solution proposée
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Comme expliqué dans la partie précédente, la solution pour générer la haute tension consiste à mettre en place plusieurs condensateurs en parallèle chargée en parallèle, puis mise en série. 
4 1 Anonyme
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Le système doit également contrôler la charge et la décharge, mais aussi de mesurer la tension à la sortie et la résistance de la fiole. 
6 1 Anonyme
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Dans cette partie, nous allons décrire en détail la solution proposée au client, nous commencerons par définir les différentes parties du projet sous forme d’un WBS. Nous présenterons ensuite les différents éléments de la carte de puissance conçue ainsi que les résultats des tests effectuées. Nous expliquerons également les fonctions du microcontrôleur qui permettent de contrôler le système et finalement, nous ferons une estimation des ressources et du temps restants pour que le projet soit finalisé. 
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9 8 Anonyme
h2. 3.1 WBS du projet : 
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Le projet a été décomposé en trois grandes parties : 
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- La partie puissance : cette partie concerne l’étude et la réalisation de la carte d’alimentation qui permettra de convertir la tension du secteur en des tensions continues qui permettront d’alimenter la carte des condensateurs et la carte de commande.
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- La partie Condensateurs : cette partie concerne l’étude des différentes solutions possibles en fonction de leurs conformités avec le cahier des charges. La solution choisie doit être étudiée théoriquement et simulée afin de valider son fonctionnement. Ensuite, la solution sera testée à petite échelle, c’est-à-dire en réalisant un prototype qui nous permet de valider l’étude théorique et les résultats de simulation. Et finalement, on réalise et on teste le système à grande échelle.
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- La partie commande : concerne l’étude et la réalisation des fonctions du microcontrôleur.
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Le schéma du WBS suivant résume les différentes fonctions que contient chaque partie du projet :
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19 6 Anonyme
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!wbs.png!
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22 7 Anonyme
*WBS du projet* 
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24 8 Anonyme
h2. 3.2 Partie puissance:
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    3.2.1 Résultats de la simulation:
26 1 Anonyme
27 8 Anonyme
Afin de vérifier le comportement des condensateurs mis en parallèle, nous avons simulé grâce au logiciel PSIM, un montage redresseur connecté à une capacité de 5000 uF, ce qui est équivalent à 10 condensateurs de 500 uF montés en parallèles.
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29 8 Anonyme
!redresseur_psim.png!
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*Simulation du montage redresseur par PSIM* 
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h2. Etude théorique de la méthode FlyBack
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Dans ce qui suit, nous allons nous intéresser au stockage de l’énergie électrique dans le 
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condensateur. L’objectif est d’étudier théoriquement le montage afin de voir quels sont les 
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paramètres sur lesquels on peut jouer pour élever la tension de sortie.
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Le montage qui sera étudié est celui de la figure 7(cf page 15 du rapport).
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Le signal carré dans le montage permet de commander le transistor de commutation. 
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Le signal possède une période T et un rapport cyclique α.  
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Pendant la phase : t ϵ [0, αT] le transistor est passant, tandis que pendant la phase [αT, T] le 
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transistor est bloqué. Les deux phases sont périodiquement alternées.
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Nous allons étudier respectivement les deux phases afin de décrire les phénomènes électriques et 
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magnétiques ayant lieu.
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+Phase n° 1 : t ϵ [0, αT] :+ 
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Durant cette phase, le transistor est passant.  
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La partie primaire du circuit est équivalente au schéma suivant :
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!image10.png!
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On a alors, en négligeant l’effet de la résistance de la bobine, l’équation suivante :  
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!formule1.png!
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Ou encore :  
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!formule2.png!
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Avec : 
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E : La tension d’entrée 
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L1 : l’inductance primaire du transformateur 
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t : Le temps  
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Le courant au primaire a donc la forme suivante :  
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!image11.png!
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+Phase n°2 : t ϵ [αT, T] :+
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Durant cette phase, le transistor de commutation est bloqué. La démagnétisation au niveau 
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du transformateur est caractérisée par la continuité du flux magnétique à l’instant αt que l’on peut 
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exprimer par la relation suivante : 
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ƦΦ = n1.i1(αT) = n2.i2(αT)
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Avec : 
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Ʀ : La reluctance 
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Φ : Le flux magnétique
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n1 : Le nombre de spires au niveau du primaire
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n2 : Le nombre de spire au niveau du secondaire
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i1(αT) : le courant au primaire à l’instant αT 
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i2(αT) : le courant au secondaire à l’instant αT 
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On a donc :  
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!formule3.png!
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Ou encore :  
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!formule4.png!
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Durant la deuxième phase, le circuit dans la partie secondaire est équivalent à :  
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!image12.png!
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On a donc :  
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!formule5.png!
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Sachant que !formule6.png!
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On retrouve l’équation suivante :  
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!formule7.png!
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En résolvant cette équation, et en prenant comme conditions initiales :  
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Uc(αT) = 0 
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!formule8.png!
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On retrouve alors :
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!formule9.png!
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Entre [αT,T] , la tension aux bornes du condensateur croit sinusoïdalement.  
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Pour les autres phases : [(α+1)T, 2T], [(α+2)T,3T], [(α+3)T, 3T], …  la tension aux bornes du 
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condensateur augmentera de la même manière mais en conservant la valeur précédente. Il y aura 
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donc à chaque phase une valeur constante à prendre en considération dans le calcul. 
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La variation de la tension aux bornes du condensateur aura théoriquement cette forme :
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!image13.png!
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Il est à noter que le calcul fait précédemment n’a pas pris en considération les faibles 
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résistances que contiennent les bobines du primaire et du secondaire. Les résultats seront 
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légèrement différents si on les prend en considération. En effet, la solution de l’équation 
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différentielle entre les instants T et αT sera une fonction exponentielle ; mais cela n’aura pas 
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d’impact sur les valeurs de tension atteintes. Nous obtiendrons à peu près la même figure.
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Cette étude théorique nous a permis de déterminer les paramètres sur lesquels il faut jouer 
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pour élever ou diminuer la tension. En effet, il est clair que d’après l’équation obtenue, la tension 
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aux bornes du condensateur dépend directement du rapport cyclique. En jouant sur ce paramètre, 
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nous pourrons régler la tension que nous souhaitons appliquer aux bornes du milieu cellulaire.   
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h2. Résultat de la simulation
156 2 Anonyme
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Afin de vérifier les résultats de l’étude théorique, nous avons simulé le circuit FlyBack sur l’outil 
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de simulation PSIM.   
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Cette étape, qui précède la réalisation du circuit, permet d’analyser les variations de courants et de 
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tensions et de voir l’effet des modifications faites sur les différentes variables du circuit. 
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Les résultats obtenus valident globalement l’étude théorique. Il est à noter que l’étude théorique n’a 
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pas pris en considération les résistances qui s’ajoutent aux inductances dans le circuit. Cela n’a pas 
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une grande influence sur les résultats. 
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!image14.png!
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Résultats obtenus :
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!image15.png!
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!image16.png!
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Nous remarquons que le montage Flyback permet d’élever la tension aux bornes du 
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condensateur à 1500 V, tout en évitant des pics de courants importants au niveau du primaire et du 
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secondaire. 
178 3 Anonyme
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h2. Test à petite échelle
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La réalisation du circuit FlyBack à une échelle réduite est une étape fondamentale pour la 
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réalisation du système. 
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Ceci consiste à réaliser le circuit électronique FlyBack, mais avec des composants qui ne 
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correspondent pas aux dimensions réelles.  
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!image17.png!
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Le circuit est composé de :  
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* Une source de tension continue de 10 V 
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* Un transistor MOSFET 
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* Un transformateur de rapport égal à 1 
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* Un condensateur de capacité de l’orde de la centaine de µFarad 
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* Une résistance de sortie  
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Ce test nous a permis de valider globalement le fonctionnement de notre système. Nous 
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avons réussi à régler la tension de sortie en multipliant la tension d’entrée par quatre, et ce, en 
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jouant uniquement sur le rapport cyclique, ce qui valide les résultats de notre étude théorique.
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La réalisation à une échelle réelle nécessite le choix de la capacité et le dimensionnement 
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des autres composants. Cela a été l’objet de la revue d’appel d’offre durant laquelle nous avons 
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proposé à notre client les différentes solutions possibles en relation avec le choix de la capacité à 
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charger. 
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La prochaine étape sera donc le dimensionnement des composants et la réalisation du circuit 
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FlyBack à échelle réelle. 
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h2. Estimation des coûts
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Le coût du produit final dépend du coût du matériel électronique utilisé. Il est étroitement lié 
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aux coûts des condensateurs capables de supporter la haute tension car ce sont les composants 
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électroniques ayant le coût le plus élevé. Le coût du reste des composants est estimé à 200 euros. 
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Nous proposons alors à notre client trois solutions qui diffèrent en termes de nombre de 
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condensateurs utilisés. 
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*Première solution : Avoir trois condensateurs de valeurs 10,25 et 50 uF :* 
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C’est la solution qui répond au mieux aux exigences du client, mais qui est également celle 
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qui a le coût le plus élevé. 
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Le coût d’un seul condensateur varie entre 300 et 400 euros. Le coût total du produit pourra 
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s’élever alors à 1400 euros.
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*Deuxième solution : Mettre plusieurs capacités de 1 uF en parallèle :*
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L’objectif est de diminuer le coût. En effet, le prix d’un condensateur de 1 uF est de 15 à 20 
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euros, cela fait un coût total variant entre 950 et 1200 euros. En mettant 50 condensateurs en 
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parallèle, nous pourrons alors avoir les valeurs des capacités souhaitées.
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Cette solution présente désormais un inconvénient : Il y aura plus d’encombrements dans le circuit 
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électronique. 
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*Troisième solution : N’utiliser qu’une seule valeur de capacité :* 
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Dans cette solution, l’utilisateur n’aura pas le choix entre 3 valeurs de capacités mais qu’une 
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seule. Le coût de cette solution varie entre 500 et 600 euros.
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En optant pour cette solution, on réussit à diminuer largement le coût. Néanmoins, on ne peut 
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effectuer qu’un seul protocole de test.  
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Le tableau suivant récapitule les avantages et les inconvénients de chacune des trois solutions : 
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250 4 Anonyme
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_Aller à la [[Conclusion]]_